Emotions, Mots et Maux

« La maladie commence à l’instant même où l’on justifie par l’extérieur le malaise intérieur »… Samuel HAHNEMAN

 

De nombreuses études montrent aujourd’hui qu’il existe un rapport entre les Maux du corps, et les Mots en lien avec les Emotions.

Le corps est mon allié dans la vie, mon véhicule, celui qui m’accompagne toute ma vie. Dans mon quotidien, les échanges et relations avec les autres, font circuler continuellement tout un flot d’émotions, conscientes et inconscientes ; pour exemple, LA JOIE (et les larmes de joie) de contempler un paysage magnifique, LA TRISTESSE de me sentir mal-aimée, LA COLERE de mon enfant lorsqu’il se sent injustement puni, ou LA COLERE de constater que mon projet professionnel n’est pas retenu, etc.

En d’autres termes, le corps est un langage… Le bébé exprime par des cris un dérangement, un malaise ou un mal-être, afin que la première personne existante à ses yeux, sa mère, intervienne pour le soulager.

Lorsqu’il grandit, l’enfant vit baigné dans des systèmes de croyances (transmis de générations en générations) qui le façonnent à l’image de ses parents, ou que ceux-ci souhaitent pour leur enfant.

Emotions, Mots et Maux…de la sophrologie

C’est lorsqu’il est adolescent que le jeune, par sa « crise d’adolescence » cherche à prendre une voie qui lui est propre. C’est en quelque sorte l’étape nécessaire pour passer de l’enfance à l’âge adulte ! Cette crise n’est nullement dirigée contre les parents eux-mêmes, mais bien souvent, ceux-ci l’interprètent comme telle. Ils ont quelquefois vécu eux-mêmes une crise d’adolescence difficile avec leurs parents, et ne savent pas forcément comment réagir autrement avec leurs propres enfants…

Une émotion allant de l’intérieur vers l’extérieur, si elle est exprimée, elle peut être intégrée et dépassée. Par contre, si elle est réprimée (donc non exprimée avec des mots, des cris, des pleurs), elle peut créer du stress et laisse une imperceptible trace dans le corps ..

Toutes les émotions que vous refoulez à l’intérieur de vous-mêmes parce que vous ne pouvez ou ne voulez pas les verbaliser, peuvent se cristalliser dans différentes parties de votre corps… pour ressortir à un moment ou un autre sous forme de « maux » ! Ne dit-on pas « j’en ai plein le dos » (lorsqu’on a mal au dos), ou « j’ai le ventre noué » (lorsqu’une émotion trop forte nous empêche de l’exprimer avec des mots) ?

 

Attribuer à l’autre ou au monde la responsabilité de ses maux, c’est reporter sur l’autre ou sur le monde un trop plein d’émotions réprimées en leur temps…

Par son action, le travail sophrologique va permettre, sans jugement, d’accueillir et de reconnaître une émotion qui se présente à ma conscience. Nous nous questionnons alors sur la façon dont les émotions se traduisent dans notre corps, quels sont nos ressentis, nos comportements, notre façon de les appréhender.

Le travail de visualisation positive va permettre à chacun de mobiliser ses propres facultés à imaginer, observer et ressentir, dans l’ici et maintenant, une situation passée ou future, vécue ou pas.